LES PORTES DE l'INCONNU

Mardi 7 décembre 2 07 /12 /Déc 17:14

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Le couloir était sombre, une faible clarté provenant des meurtrières, me permettait de m'orienter dans ce dédale souterrain.

 

Nue, je frissonnais autant de froid que d'impatience, à la recherche de l'endroit où mon Maître m'attendait.

 

Fiévreuse, je m'attardais sur chaque porte rencontrée, que j'inspectais du bout de mes doigts, cherchant le  " SIGNE".

 

Je m'avançais confiante et heureuse, vers une énième porte, où enfin, mes doigts effleuraient un relief gravé dans le bois, le coeur battant, je reconnus le symbole de mon Maître : le Triskel.

 

Comme par magie, la porte s'ouvrit.

Après un bref  mouvement de recul, je sentis une vague de chaleur m'envelopper, une voix familière me demanda d'entrer dans la pièce.

 

Mon Maître conversait avec un homme grand, portant un long tablier de cuir, et de larges gants, qui actionnait le soufflet d'une forge chauffée à blanc.

 

Il me demanda de me mettre à genoux sur la terre battue, et me banda les yeux.

 

Je ne distinguais plus que le bruit du marteau sur l'enclume, et le trempage dans l'eau du métal en fusion.

 

Tout d'un coup, le silence se fit.

 

On m'enleva mon bandeau, mon Maître se trouvait face à moi, tenant à la main un imposant anneau en métal.

 

Sans un mot, il écarta les branches du Torque, et me les referma immédiatement autour de mon cou.

 

Puis, il me porta jusqu'à l'enclume, où il y posa ma tête.

 

Le Maître des forges saisi mon anneau avec une énorme pince, et le martela, afin de  sceller définitivement les deux branches du  Torque.

 

Étonnée, je levais mes yeux plein de larmes vers mon Maître, qui semblait impassible.

 

Une vague d'émotions me submergea.  Des sentiments d'angoisse et de bonheur se mélangeaient.

 

Ce magnifique et imposant collier, tant désiré, mais aussi tant redouté, qui m'entravais comme un carcan, symbolisait d'une manière irréfutable ma nouvelle appartenance.

 

Une joie indicible m'envahit à l'idée que j'allais appartenir corps et âme à mon guide, le poids de ses chaînes me semblait douces et légères.

 

La voix de mon Maître me fit sortir de ma torpeur, en m'intimant l'ordre de saluer respectueusement le Maître des forges.

 

Il me prit la main, remercia le forgeron de son travail accompli, et nous quittâmes ce lieu surchauffé.

 

Ma joie était au paroxysme, mes pieds effleuraient à peine les lourds pavés recouvrant les coursives, où mon Maître se déplaçait avec une impressionnante aisance.

 

Nous venons de quitter le château......

 

 

Nous passons le pont-levis, qui s'ouvre sur une place où stationne un véhicule.

 

Mon Maître ouvre le coffre de la voiture, me prend dans ses bras, me regarde fixement sans mot dire ; il me baise le front, et me dépose délicatement dans la malle arrière.

 

Le coffre se referme.

 

 

Je suis HEUREUSE

 

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Par Maître andré - Publié dans : LES PORTES DE l'INCONNU
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Mardi 21 septembre 2 21 /09 /Sep 13:30

 

 LA CINQUIEME PORTE

 

 

Civilisation Medievale-Medieval Civilization copie   

 

 

Impatiente de découvrir d'autres épreuves, je me dirigeais vers ce couloir mystérieux, qui m'attirait comme un aimant, tout en sachant que ce que j'allais vivre, n'était pas facile, mais oh combien enrichissant......

 

Et je poussais la cinquième porte.....

 

A peine, l'avais je ouverte, que mon  Maître m'ordonna de me déshabiller, ce que je fis prestement,  il me posa un bandeau sur les yeux......

 

La première sensation fut son souffle tiède dans mon cou, et le cliquetis des menottes métalliques qui emprisonnèrent mes poignets.

 

Elles étaient serrées, et me pinçaient douloureusement la peau.

 

Je devinais la présence de  mon Maître à  l' odeur agréable et boisé de son parfum.  il me tira mes bras vers lui , son corps chaud et souple,  faisant  rempart m'empêcha de tomber.

 

Je mis le pied sur ce qu'il me parut une marche d'escalier.

Je n'osais pas avancer ; mes jambes tétanisées refusaient  de m'obéir.

 

Je me cramponnais à son torse, et je crois qu'il m'a fallu un certain temps pour prendre confiance, et descendre une à une ces marches interminables......

 

 Mon Maître m'attacha,  de nouveau le temps pour lui d'ouvrir une porte que j'entendis grincer..... où allez - je ??

 

Il revint me chercher, et après quelques pas hésitants, je sentis sous mes pieds de l'herbe mouillée... sensation agréable, apaisante. L'air était doux,  mais je frissonnais, mes nerfs étaient à vif, de ne rien voir, ni de savoir où mon Maître m'emmenait.

 

De nouveau mes pieds butèrent sur ce qui me sembla un dénivelé en béton.

 

J'entrais de  nouveau dans un lieu clos,  jonché de nombreux obstacles qui rendaient ma progression pénible et douloureuse.  Je devais, aveugle, me frayer un chemin, sans chuter.

 

"Avance encore un peu" me dit-il.... j'étais totalement soumise à sa voix qui me dirigeait, " accroupis toi maintenant"  " baisse  encore la tête".

 

Pliée en deux, de peur de me cogner, mes pieds nus touchèrent un sol instable, couvert  de ce qui me semblait être des cailloux ronds,  gras et glissant..

Je refusais d'avancer, tant cela était pénible et douloureux.

 

Une odeur douceâtre de poussière me fit éternuer.

"Assied toi là" me dit mon Maître.

Je me laissais tomber lourdement, sans appui , les mains prisonnières,  je n'ai pu réprimer un cri de douleur., ces galets qui se dérobaient constamment sous moi me martyrisaient les fesses et les pieds.

 

Pour corser l'inconfort  de ce lieu, mon Maître m'attacha les bras , à une poutre située juste au dessus de ma tête, puis il me frotta tout le corps avec ces cailloux que je devinais à l'instant être du charbon.  Une fine poussière pénétrant dans mes narines, et dans ma bouche me fit suffoquer.....

 

Apeurée , je sentis mon Maître s'éloigner......

 

Avant de pousser cette cinquième porte, je m'étais douchée, parfumée, coiffée, maquillée pour être jolie.... et me voilà à cet instant, sale poussiéreuse, toute noire, enlaidie au possible.

 

 Ajoutant à mon angoisse, je sentis de nombreux insectes courir sur mon corps.

 

L'attente fut longue et  pénible.

 

Je me remémorais des moments agréables, passés avec mon Maître, je pensais à ses caresses, à sa voix douce, qui pouvait devenir coupante, à ses gestes tendres ; j'essayais  de chantonner, de parler à haute voix pour éviter de ne pasme laisser submerger par l'angoisse ou la panique.

 

Soudain,  je distinguais un rai de lumière au travers de mon bandeau . 

Mon Maître venait de me délivrer.

 

"Mon Dieu que tu es répugnante" me dit-il...

" tu es une vraie souillon", il va falloir te décrasser.....

 

Toujours les yeux bandés, je poussais un grand cri de surprise, mon Maître me lavait avec de  l'eau froide,  a l'aide d'un balai servant à nettoyer les sols.

 

Je sursautais à chaque giclée d'eau glacée, je tremblais, j'avais la chair de poule .

 

"Allez  va prendre une douche" me dit-il......

 

Quel  soulagement de sentir l'eau chaude  , et  la bonne odeur d'un gel douche parfumé sur mon corps.

 

Toute propre, je m'avançais vers mon Maître, qui me demanda ma première impression......

 

De suite cette citation m'est venue à l'esprit :

-

être laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse......

 

Je me suis sentie laide, mais votre regard et votre bienveillance m'ont redonné confiance en moi, et je vous en remercie.........

 

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Lundi 6 septembre 1 06 /09 /Sep 18:24

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LA QUATRIEME PORTE

 

 

A l'obscurité de ce couloir, mes yeux commençaient à s'habituer, et mon toucher plus sûr, plus tactile, à la recherche des numéros sur les portes....

 

Pas une ne ressemblait aux autres, toutes différentes, dans leurs formes, leurs origines, et pourtant j'attendais maintenant avec impatience et curiosité de les pousser, pour y découvrir les épreuves qui m'attendaient derrière chacune d'entre elles..... épreuves que mon Maître me réservait.......

 

Et je poussais la quatrième porte......

 

A peine ouverte, dans la pénombre, je distinguais une chambre.....

 

Désorientée, car je m'attendais à un autre décor, je découvrais que les volets clos, tamisaient la lumière d'un jour d'été, et une certaine fraîcheur baignait l'atmosphère.....

 

J'étais nerveuse, distraite, mais je savais que la patience, la douceur de Maître me réchauffait le coeur.

 

Nous sommes restés , ainsi, un moment les yeux dans les yeux....

Je ne voyais qu'eux, je m'y accrochais, l'émotion me prenait à la gorge et au sexe....

 

J'ai fait un mouvement vers lui, mais il s'est figé , et a dit : pas tout de suite......

 

Un couvre-lit en laine écrue s'écoulait de la tête au pied du lit, et j'ai enlevé ma robe, en la passant rapidement par dessus ma tête.......

C'est mon Maître ai je pensé... et je me suis couchée sur le dos, sans bouger, juste en le regardant.

De suite, un bandeau a obscurci ma vision.

 

Je l'entendais respirer, je retenais ma propre respiration pour mieux l'entendre lui.....

Avec ses cordes, je me suis retrouvée attachée, en croix, offerte, impudique, malgré moi, à ses regards, à ses caresses....

 

Je disais, non , non, pas ça....

 

Tais toi me disait -il, je fais ce que je veux, et je sentais ses doigts s'insinuer dans la chair tendre de mon intimité déjà humide.......

J'ai détourné la tête, même si je ne le voyais pas, et il a continué à caresser mes seins, mon dos, mon ventre avec une martinet doux.

 

Je menais une lutte vaine pour resserrer mes jambes, mais très vite , je n'y ai plus pensé....

 

Je continuais à éprouver le délice de son souffle à mon oreille, j'aurais voulu qu'il continu à me dire " je fais ce que je veux "......

 

Il m'a retourné sur le ventre, pour fouetter mes fesses, mes cuisses, il avait encore le droit... et je lui ai donné mon corps , sans refus, sans restriction, dans l'abandon, en toute confiance, toute honte bue...

 

Et soudain, j'ai senti qu'il introduisait dans mon sexe, un objet qui en gonflant remplissait tout l'espace, et j'ai ressenti des vibrations.. douces, fortes, intenses.. quelle fabuleuse machine ai je pensé, mais rien de comparable à celle d'un homme....

 

Il à "joué" longtemps de mon excitation, en alternant les rythmes, les pressions, les ardeurs et les phases de repos......

 

Délivrée, il m'a prise dans ses bras, et nous avons passé du temps à parler, à rire, en se caressant de temps en temps.....

 

Cette quatrième porte, nous a appris à être de plus en plus proches l'un de l'autre......

 

Merci Maître de ta patience, de ta douceur, de ne pas brusquer la soumise qui découvre des sensations insoupçonnées.........

Par Maître andré - Publié dans : LES PORTES DE l'INCONNU
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Dimanche 22 août 7 22 /08 /Août 21:57

        

  

 

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J'ai marché longtemps dans ce couloir, et j'ai aperçu le signe sur la porte, que j'ai  poussé prudemment, et je me suis retrouvée dans un bois, où mon maître m'attendait.

 

Viens me dit -il, suis moi.............

 

Nous avancions à travers les sentiers, les arbustes, les ronces, nous frayons un  chemin à la recherche d'une clairière.......

 

Et là, devant nous, entre mi ombre , mi soleil,  pourvu d'un tapis feuillu, et d'arbres aux troncs droits et élancés, l'endroit idéal.........

 

Le frisson qui hérisse ma peau sur laquelle  se promène un souffle d'air ne saura me tromper : je suis nue, et je me sens bien.

 

Un bandeau sur mes paupières, encordée à un arbre, je me demande si l'arbre souffre des blessures..... oui il souffre, oui il a mal, et c'est bien ainsi!  Il n'y a pas d'amour sans souffrance.....

 

Attachée, aveuglée, je ne "vois " que par le sens de l'ouïe.... J'écoute les légers craquements sous les pas de mon maître, la forêt respire, me parle, j'essaie de deviner ce qui va se passer, je n'entends que le battement sourd de mon coeur.

 

De mes mains attachées haut, j'ai griffé l'arbre quand la première brûlure s'est abattu sur mes fesses.....

 

L'arbre pleure comme je pleure, je crie , je tressaute, à chaque coup cinglant, d'une badine improvisée, frottant l'écorce de mon corps, me crispant sur ses branches, sur son tronc...

Et seulement mais cris qui retentissent dans le calme profond de cette forêt...

 

Soudain les coups s'arrêtent, j'entends mon maître s'éloigner, j'essaie de le localiser, je tourne la tête même si je ne le vois pas....

 

Je sens une odeur de souffre, il craque une allumette, je hume l'odeur de sa cigarette.. et je suis dans l'attente..

Tous mes sens sont en éveil

 

 

 

Une fourmi vient me tirer de mon bien être

 

Elle grimpe et se promène sur ma jambe, entravée comme je suis je ne peux rien faire..... alors j'essaie de penser au plaisir

 

Un nouveau craquement , Maître revient vers moi, et sur ma peau, il me passe un baume....

Comme elle est douce et cependant exigeante cette caresse qui ne lèse ni ne blesse....

 

Mes seins, mon ventre, mes cuisses reçoivent cette caresse..... cela chauffe...... et la rose que je porte entre mes cuisses s'épanouit, et les pétales les plus secrètes, teintées de rouge sang, s'écartent en laissant sourde la rosée qui s'écoule  ..............

 

Maître craque une nouvelle allumette..... et soudain de la lave incandescente sillonne ma peau......

 

Je cris,  me tortille, mais les gouttelettes continuent à consteller ma peau... sans répit....

 

Calme toi me dit mon maître, tu cris trop, je vais te mettre un mors........

 

Ma bouche s'ouvre démesurément, le mors repousse ma langue, me blesse les commissures des lèvres, et je sens les cordes tendent de plus en plus l'ouverture...

Le temps s'écoule lentement... Je me concentre, transformant la douleur en plaisir, mais je me forçais à lutter contre l'onde de plaisir qui montait en moi .......

Et maître me déttacha....

 

Je restais cinq bonnes minutes sans faire le moindre geste, blottie dans  bras, incapable de me mouvoir!! pour reprendre mes esprits..

 

Nous n'avions échangé que très peu de paroles pendant tout ce temps, mais les émotions intenses que nous avions ressenties se lisaient sur nos visages....

 

L'instant magique terminé, nous repartîmes vers le camp de toiles du Torquemada..................                                                                                                              

                                                       

 

                     

 

Par Maître andré - Publié dans : LES PORTES DE l'INCONNU
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Mardi 17 août 2 17 /08 /Août 13:47

      

 

 

Je décidais de faire encore quelques pas, prête à retourner en arrière, si je ne trouvais pas d'issue à ce long couloir sombre et étroit, ou je m'étais engagée........

 

Bras tendus devant moi, à cause de l'obscurité j'avançais doucement quand mes mains rencontrèrent une clenche, et j'ouvris cette porte............

 

 

 

Une voix autoritaire, celle de mon maître m'intimida  d'entrer.

 

 

Quand je rouvris les yeux, je vis que je me trouvais dans un parc, bordé d'arbres, à ma droite une petite maison , éclairée faiblement, d'où sortait de la musique, des cris aussi!!!!

 

 

 

La cour, peu éclairée, paraissait immense avec ses ombres, il a fallu un certain temps à mes yeux qu'ils puissent distinguer les contours, et je me sentis pousser vers un tronc d'arbre mort, dans lequel un gros anneau en fer était fixé.

 

 

Maître  m'attacha les mains, réunies, en hauteur, me mit un bandeau sur les yeux, et commença à me fouetter, d'abord doucement, puis de plus en plus fort, en cadence, je sentis même deux fouets!!, et là, la douleur se fit plus intense..

 

 

Je pleurais à chaudes larmes, de douleur, de plaisir mélangés, les coups tombaient sur le dos, les fesses, les flancs....... je n'étais que feu, et plaisir.....

 

 

Je ne sais pas au bout de combien de temps il me détacha, je ne tenais plus sur mes jambes, il me tint serré contre lui, longtemps, afin que je puisse revenir dans la réalité... j'étais partie dans ma bulle de bonheur, de plaisir......... et de nouveau je me retrouvais seule dans ce boyau étrange, à la recherche d'une nouvelle porte, d'une nouvelle épreuve.

 

 

Par Maître andré - Publié dans : LES PORTES DE l'INCONNU
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  • : PASSION BDSM Une histoire d'amour,une histoire commencée il y a plusieurs annéees, une histoire à partager. Avant de tourner cette page , sachez ce que vous allez découvrir n'est pas facile à admettre. Si vous n'êtes pas attiré par le bdsm, et conscient des codes de ce monde secret, n'ouvrez pas la boîte de Pandore. Garder vous bien de porter un jugement hâtif, on ne voit bien qu'avec le coeur , l essentiel est invisible pour les yeux . ( Saint - Exupéry )
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  • : 25/02/2008

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